Néjib Khattab, nous a quittés un certain 25 avril 1998, prématurément, dans des conditions peu claires, a priori d'une crise cardiaque, cela fait déjà 13 ans. Depuis, on entendait plus parler de lui, comme si c’était voulu. Il y a eu toute sortes de rumeurs sur la cause de sa mort certains ont même prétendu qu'il n'était pas mort.

Ancien animateur d'émissions de variétés sur TV7, il était aussi animateur de radio, et commentateur passionné des rencontres de la sélection nationale de football. Personne ne peut nier que c'était une star dans les années 90 et que ses émissions étaient les plus suivies

Il avait du charisme et un réel savoir faire pour animer les émissions, il avait aussi beaucoup de fans, mais  un public plus large l’a surtout connu en tant qu’animateur qui, à force d’acharnement et de travail, s’est imposé en tant que précurseur de la diffusion en direct.

Résonnent encore dans nos oreilles, ses incontournables « Mé ridha allah ilé biridha el welideyni » (orphelin dès son jeune âge, il est connu par son attachement particulier à sa mère) et  avec « law samaht », ainsi que l’emportement patriotique de son reportage sportif culte lors du match de qualification de l’équipe nationale pour la coupe du monde Argentina78.

Il a connu un important succès dans les années 1980 et 1990 en animant des émissions radiophoniques, dont Alwan wa ajwaa et Yaoum said, et en produisant et animant les émissions télévisées du samedi soir et du dimanche, dont Khamsa ala khamsa, Laou samahtom et Sahriya 3al fadhaeya. Il a révélé au public tunisien de nombreux chanteurs arabes, dont Kadhem Saher, Pascale Machaalani, Assala Nasri, Magida el-Roumi, George Wassouf, Nour Mhanna, Mayada El Hennawy, et tunisiens, dont Saber Rebaï, Najet Attia et Amina Fakhet.

A l’occasion de la 13ème année de sa disparition, la première chaine nationale lui  rend, lundi soir 25 avril, un vibrant hommage en lui consacrant  une émission spéciale en présence de sa famille.

Sa réapparition à la Télé peut être traduite comme étant une reconnaissance posthume.

A.Chennoufi