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Facebook

3 millions de facebbokards en tunisie

Publié le 03/03/2012 à 00:41 par observatoire-medias-tunisiens Tags : blog vie chez 2010 amis monde news internet
Tunisie : Facebook, un «réseau» d’informations?

 

Ils étaient 182.000 Tunisiens sur Facebook en 2008. 300 mille en février 2009, et presque 3 millions en février 2012. Le nombre d'utilisateurs sur le réseau social a été multiplié par 10 en seulement trois ans. Il faut dire qu'en Tunisie, Facebook n'est pas seulement un réseau social, c'est aussi un « réseau » d'informations.


facebook-290212En Tunisie, quand quelqu'un vous demande : «Quoi de neuf sur Facebook ?», il ne s'attend pas à ce que vous lui parliez de la nouvelle Timeline, ou des nouvelles applications, mais de ce qui se passe dans le pays. Des phrases comme : «Je ne suis pas au courant, je n'ai pas le temps de me connecter sur Facebook aujourd'hui !» ou « oui, j'ai –vu- ça sur Facebook» sont des phrases qu'on entend presque dans toutes les conversations.

 

L'usage excessif du réseau social, a poussé la sphère politique à s'adapter. Sa présence ne s'est pas réduite à publier des communiqués ou interagir avec les internautes. Facebook est devenu un canal indispensable voire prioritaire pour la diffusion d'informations. D'ailleurs, c'est sur sa page officielle sur Facebook que la Présidence de la République a annoncé en premier, le renvoi de l'ambassadeur syrien le 4 février dernier. La cellule de communication du Président de la République provisoire a visiblement jugé qu'il était inutile de passer par une agence de presse pour informer les gens. Il suffit de publier l'information sur Facebook, le bouton « partage » s'occupera du reste. Il faut croire qu'en Tunisie, Facebook joue le rôle d'une chaîne d'information. Et d'ailleurs, pour les journaux électroniques, le réseau social se classe souvent en tête des sources de trafic.

 

Cela dit, la Tunisie ne fait pas vraiment l'exception. Tous les grands médias du monde sont présents sur Facebook et essaient d'optimiser au maximum leurs pages pour avoir plus d'audience. Sa croissance exponentielle lui permet désormais de concurrencer Google News tout en étant plus «sociable», car sur Facebook, tu ne cherches pas l'information, c'est l'information qui vient à toi. Les «j'aime», «recommander» et «partager» de tes amis sont là pour te servir sans que t'aies demandé quoi que ce soit. Malorie Lucic, employée chez la firme de Zuckerberg l'a affirmé en 2010 avec son billet Créez votre chaîne d'informations personnalisée, dans lequel elle a souligné l'incroyable croissance du taux de partage et de consommation d'information sur le réseau social. Deux ans plus tard, on ne peut que constater ces effets : selon toutfacebook.com, Facebook représente une page vue sur 5 sur le web mondial et le fameux « J'aime » est cliqué plus de 2,7 Miliards de fois par jour !

 

Il est bien loin le temps où sur Tekiano on lisait «C'est fait. Les Tunisiens ont finalement franchi la barre symbolique des 300.000 membres», et pourtant ça ne datait que de 2009. Aujourd'hui, le site des statistiques Facebook checkfacebook.com recense 2 925 040 utilisateurs sur le réseau social pour la Tunisie. Près de 3 millions d'utilisateurs sur 4 millions d'utilisateurs Internet (ATI, mai 2011) soit plus de 73%. Même si on prend en compte le fait que certains utilisateurs détiennent plus d'un compte, le chiffre reste élevé.

 

800 millions d'utilisateurs, numéro dans plusieurs pays, Facebook demeure, malgré toutes les attaques concernant la vie privée des utilisateurs, indétrônable. Pis, pour certains internautes tunisiens, le web se résume presque à Facebook.

 

Sarah Ben Hamadi

les tunisiens entrain de se massacrer sur le web

Publié le 30/11/2011 à 14:44 par observatoire-medias-tunisiens Tags : blog homme internet humour
Sami Ben Gharbia : « Les Tunisiens sont en train de se massacrer sur internet »

 

Une majorité d'utilisateurs du réseau social Facebook en Tunisie a « dévié » des objectifs de la Révolution du 14 janvier 2011 pour servir de voie à une «propagande partisane» et «des conflits politiques ».

sami-ben-gharbia-blog«Le réseau social Facebook en Tunisie est devenu un espace pour la propagande partisane et un outil d'échanges d'insultes entre les différents utilisateurs et les groupes d'intérêts », ont souligné les participants lors de la rencontre tenue, lundi à Tunis, sous le thème «Dialogue de Blogueurs ».

Par ailleurs, les participants ont souligné que cet espace virtuel constituait désormais un moyen de diffusion de fausses informations après avoir été le bras médiatique de la Révolution qui a chassé le président déchu.

Selon les statistiques publiées sur le site «Check Facebook», Facebook est le réseau social le plus utilisé en Tunisie, avec un nombre d'inscris estimé à deux millions 738 mille.

Le blogueur Sami Ben Garbia (un des fondateurs du blog tunisien Nawaat), a affirmé que le réseau Facebook est actuellement le théâtre d'une bataille rangée entre «conservateurs et laïques » et « de conflits politiciens ».

«Les tunisiens, toutes tendances confondues, sont en train de se massacrer sur Internet» , a indiqué le blogueur, ajoutant que l'humour politique sur le réseau social est devenu une «catastrophe ».

Le blogueur Firas Kéfi, a de son coté, mis en garde contre le phénomène « d'accusation d'impiété répandue sur le réseau facebook », laquelle accusation est adressée essentiellement aux défenseurs de la laïcité.

Il a ajouté que la jeunesse tunisienne, dépourvue de culture politique, ingurgite parfois les contenus extrémistes de Facebook sans distinguer le bon grain de l'ivraie. Pour l'activiste des droits de l'homme, Sihem Ben Sedrine, «les ennemis de la liberté utilisent à leur tour Internet pour diffuser de fausses informations ».

critique des medias sur facebook

Publié le 01/07/2011 à 00:11 par observatoire-medias-tunisiens Tags : article histoire film soi infos actualité citation islam

Les médias descendus en flammes sur Facebook

Plein la gueule !

Les médias de la honte ! C'est ainsi que beaucoup de Tunisiens, notamment sur Facebook continuent à appeler nos médias, et ce, malgré la révolution, le changement et surtout la volonté de rapporter une information objective. Plus on essaye de n'en rien cacher, d'aborder tous les sujets, d'ouvrir les débats et de couvrir l'actualité telle qu'elle est, plus dans d'autres camps, des récupérateurs, manipulateurs, ou peut-être simples citoyens révolutionnaires accusent nos médias de les manipuler.


  Et d'un autre côté, d'autres médias étrangers aident à "noyer" et culpabiliser les médias tunisiens vis-à-vis de nos concitoyens.   Dernier exemple? Ce qui s'est passé au cinéma l'Africart D'un côté, la télévision tunisienne a rapporté "des salafistes, ou des barbus ont saccagé la salle de cinéma l'Aficart et ce, pendant la manifestation ôtez vos mains de nos créateurs et pendant le déroulement d'un film". D'un autre côté El Jazeera a relaté qu'un groupe de personnes – sans spécifier leur appartenance ou idéologie religieuses – ont attaqué la salle de cinéma Africart pendant le déroulement du film "Ni Allah ni Maître" de réalisatrice mécréante…" Les mêmes faits ont ainsi, donné et subtilement des interprétations différentes et ont alors suscité des réactions opposées. Un camp s'étant rangé du côté des artistes et un autre contre ceux qui veulent effacer l'Islam de la Tunisie. Nous n'allons point discuter la projection en soi ni l'attaque de la salle, seulement, le rôle joué par les médias dans cette affaire. Mais avant cela, nous rappelons ce qui s'est passé quand Hannibal a voulu débattre du film et comment la citation du nom du film "la rabi la sidi", ni Allah ni Maître" a engendré un grand mécontentement du fait de citer une phrase pareille sur une chaîne de télévision tunisienne. Pour les internautes, la chaîne a fait exprès d'escamoter le titre tandis qu'El Jazeera a explicité avec détails l'attaque et nous avions alors eu des réactions de milliers d'internautes donnant droit aux gens ayant attaqué la salle, comme quoi on n'attaque jamais l'Islam en Tunisie. Les médias tunisiens, surtout l'audio-visuel ont subi la même attaque lors des évènements de Rouhia où on les accusait de connivence avec le gouvernement transitoire pour faire croire aux Tunisiens qu'ils sont menacés par le terrorisme afin de temperer les sit-in et les revendications politiques. Et le même scénario se produisit quand le débat sur l'identité fut porté sur les ondes et sur écrans. Lors du procès d'Imed Trabelsi et des Trabelsi en général, les médias sont lynchés faute de couverture des procès. Alors qu'en passant des révélations sur l'ancienne famille présidentielle leur vaut l'accusation de détourner l'attention du peuple ailleurs… A mi chemin Il est clair que quelques émissions ridiculisent plus qu'autre chose les médias. Passer le cuisinier de l'ancien président parler de sorcellerie ou alors ouvrir la caisse du palais de Sidi Bou Saîd devant les caméras n'ajoutera rien au peuple. Pourtant, c'est ce que le peuple veut, ce voyeurisme comble sa curiosité et le rapproche d'un régime qui était certes omniprésent pendant 23 ans mais dont les secrets lui sont restés inaccessibles. Déballer des documents de possession de biens en découvrant des noms et cacher d'autres ne fut pas également très objectif, ni accuser les gens à tort et à travers d'être espions ou traîtres. Nous ne pouvons néanmoins dire que les médias en Tunisie sont restés les mêmes, servant le gouvernement, même si certains révolutionnaires trouvent que ces médias ne font pas leur boulot tant qu'ils ne les servent pas. C'est à croire qu'il faut toujours être pour ou contre, sinon on est taxé de traître dans l'histoire. Et d'un autre côté, parfois les plus modérés affirment que les médias font trop d'éloge à la révolution, deviennent populistes, se rachetant ainsi aux yeux du peuple, alors qu'à la base ils devraient être tout simplement neutres. Et en matière de neutralité, on est à mis chemin… Neutralité Malgré le manque qui persiste dans la qualité de ce que présentent nos médias, nous ne pouvons pas vraiment les accuser de non neutralité, surtout aux infos. Ils essayent de couvrir un peu partout et il se passe tellement de choses en Tunisie. Ce qui est bien aussi est que parfois ils invitent des experts expliquant tel ou tel évènement. Ainsi, nous pouvons dire qu'ils essayent d'être neutres, donnant la parole à tout le monde. Donc l'appellation des médias de la honte dont raffolent beaucoup d'internautes semble disproportionnée… Croira-t-on à une certaine manipulation faisant en sorte que le citoyen n'accorde jamais sa confiance aux médias, principal vecteur de l'information? Est-ce que le peuple a encore du mal à pardonner les décennies de silence? Et cela semble tout à fait compréhensible, seulement, pour pardonner, il faut en avoir la volonté et ne pas être contre chaque chose que passent nos médias, mais plutôt les suivre et en faire la critique, une critique objective, sans attaque, sans accusation… Les médias doivent-ils encore travailler leur qualité, même si les moyens restent quelconques et que le chemin n'est pas encore déblayé, mais parsemé d'embûches? Il est clair que cela devrait se faire, mais de l'autre côté, la confiance devrait être retrouvée… Hajer AJROUDI

les tunisiens réfugiés sur facebook

Publié le 29/06/2011 à 13:44 par observatoire-medias-tunisiens

Mercredi, 29 Juin 2011 07:04

Les Tunisiens, réfugiés politiques sur Facebook

 

Nos concitoyens ne se contentent plus du baratin médiatique qui leur est servi. Connectés sur Facebook, les protagonistes de l’actualité présentent leur propre version des faits. On évoque les cartouches  des snipers si bien cachés, et l’agression d’un avocat agressé par un faux barbu mais un vrai «monndass».


Les médias officiels continuent d’ignorer les questions qui fâchent. La grève des policiers notamment à Gabès, et l’intervention d’autres forces de l’ordre est passée quasiment sous silence. Pourtant, la gravité de ce genre de faits n’aura échappé à personne. Pas beaucoup de détails, non plus, sur les salafistes qui ont attaqué dimanche le cinéma AfricArt, et s’en sont pris lundi aux avocats devant un tribunal. L’actualité est ainsi escamotée, tronquée. Quelques condamnations, et le tour est joué.

Le problème, c’est que nos concitoyens ne se contentent plus du baratin médiatique qui leur est servi. Mieux : connectés sur les réseaux sociaux, les protagonistes même de l’actualité présentent leur propre version des faits. Et en l’absence d’éclairage suffisant et convaincant fourni par nos «officiels» la plupart des Tunisiens s’abreuvent aux sources facebookiennes. Les vidéos circulent et sont partagées à la vitesse de la lumière. On aura ainsi tour à tour un représentant du syndicat des policiers qui s’explique sur les cartouches  qu’ont utilisées les snipers si bien cachés. On aura aussi un avocat agressé par un faux barbu mais un vrai «monndass». Certaines vidéos mettent même en scène des officiers de la grande muette. Mais visiblement, l’institution militaire n’est plus la seule à se passer de la parole.

11 millions de Tunisiens devenus des réfugiés politique dans le camp retranché de Facebook. La faim et la soif de l’info règne en maître. Et qu’importe s’il nous arrive d’avaler des substances virtuelles empoisonnées. Au moins, on a quelque chose à se mettre sous la dent.
Pendant ce temps, on apprend que Saida Agrebi, l’un des symboles du régime de Zaba est en liberté et gagne même un procès. Pendant qu’on se focalise sur la liberté de blasphémer. Les partis politiques s’occupent de leur com, et dégainent leurs affiches, peaufinent leur logo. Mais aucun ne répond véritablement aux questions de TOUS les Tunisiens. Qui sont les snipers ? Quand la justice sera-t-elle assainie ? Commencera-t-on enfin le grand nettoyage ?

qui se cache derriere captain khobza

Publié le 29/06/2011 à 00:25 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image travail

Qui se cache derrière Captain 5obza ?

Publié par Amna Ben Belgacem le 28 juin 2011 à 20:08

Concept très drôle et bien recherché, des idées simples et claires, c’est un travail de professionnels, Captain 5obza (à lire khobza) a vite gagné une popularité grâce à Facebook. Les fans de la série ont atteint le seuil de 160 mille en quelques semaines déjà.

Mais qui se cache vraiment derrière la série Captain 5obza ? Des amateurs ou des professionnels ? Le travail est-t-il celui d’une agence de com de la place ? Des questions qui titillent tout le monde.

Nous, on sait que Captain 5obza est le produit d’une équipe de jeunes créateurs. Ils ont inventé le concept et travaillent sur la réalisation des épisodes.

Ils ont bien réussi leurs coup puisque, après le buzz sur le net, les stations radios et chaînes télé les ont toutes contactés. Aux dernières nouvelles, une des chaînes aurait gagné le gros lot ou plutôt sa... khobza.

Captain 5obza sera-t-il la future star de Ramadan ? C'est ce que l'on espère pour ces jeunes créateurs qui ont choisi de rester anonymes pour assurer le bon marketing de ce concept... Et si c'était... Atelier 216 ! ?

facebook-de l'utilité à l'indécence

Publié le 26/06/2011 à 01:30 par observatoire-medias-tunisiens Tags : background affiche femme enfants article infos

webmanagercenter.com - 25 Juin 2011 12:00:00

 
 
        
      Facebook: De l’utilité à l’indécence!
  • Par Mohamed Bouamoud
  •  
  • C’est une citoyenne qui, il y a quelques jours, criait au micro de Mosaïque FM: «SVP! arrêtez cette hémorragie d’insolences sur article.php?id=46210" target="_blank">Facebook! Vous devez savoir que nos enfants lisent tout ce qui s’y écrit». Et il est en effet fort temps d’en parler.

    Le réseau social Facebook est en principe une merveille dans la mesure où il permet aux uns et aux autres d’entrer en contact, d’échanger des infos ou autres (comme les vidéos) et de discuter de maints sujets. Forum de connaissances et de débats, pour faire court. Première révélation: l’engouement qu’a connu ce réseau est tel que beaucoup se sont montrés assoiffés d’exprimer des opinions, des idées, ou tout simplement de discuter. C’est un grand avantage qui a fait que ce n’est plus seulement le journaliste qui a cette ‘‘chance’’ de pouvoir écrire pour le grand public, mais une aubaine offerte à tout le monde.

    Deuxième révélation (et ça, il faudrait le dire en toute franchise, sans fausse humilité): la majorité écrasante de ceux et celles qui s’expriment sur la toile ne connaissent rien –absolument rien– de la langue, ni l’arabe ni, encore moins, le français. C’est du n’importe quoi exprimé avec des chiffres en remplacement de lettres arabes. Les 3 et 7 expriment, semble-t-il, les lettres h ou q, par exemple. On s’est donc installé dans un langage hybride, bâtard, stupide. Par conséquent, les usagers de la toile n’ont pas trouvé mieux que d’étaler au grand jour et au vu de tout le monde leur misère linguistique et leur ignorance.

    Evidemment, l’on n’a pas le droit de dénier à quelqu’un le droit de s’exprimer au motif qu’il ignore la langue dans laquelle il veut s’exprimer. S’exprimer est pour l’homme un droit légitime, quel que soit le niveau de son parler. Se montrer poli et respectueux tout en ayant un langage par trop populaire est sans gravité. Il n’est pas demandé à tout le monde d’être des Camus et des Sartre. Mais ne pas se montrer poli envers sa société, voilà qui ne va pas.

    Troisième révélation, donc: beaucoup ont vite déversé sur la toile un tas d’obscénités, sans parler des invectives, des injures et des insolences de toutes couleurs. Il y a environ cinq mois, quelqu’un a poussé la grossièreté jusqu’à proposer sur la toile une vidéo… pornographique de plusieurs minutes. Pas l’ombre de respect pour ses propres enfants, pour sa femme, pour sa famille, pour la société entière. Rien. Certains usagers de Facebook ont fait de cette toile le miroir vil et abject des bas-fonds. Et ça les amuse beaucoup, semble-t-il.

    Et dire qu’il y a six mois, on jubilait à l’idée que grâce à Facebook, des centaines de jeunes ont contribué au renversement du régime déchu. C’était ça, en effet, le grand mérite de la toile: s’inviter à s’unir contre le mal et l’injustice. Mais il faudrait se dire que même pour une cause juste, il importe de garder un minimum de politesse, de respect de l’autre. Quel plaisir y a-t-il à donner de la société tunisienne l’image d’une société triviale, toute basse? D’ailleurs, il y a un signe qui ne trompe pas: de nombreux Tunisiens de grand niveau intellectuel, ayant un compte sur la toile, n’ont jamais écrit un seul mot. Jamais! C’est parce que (tant pis si cela vexe certains) ils ne veulent pas entrer en contact direct avec des gens incultes et mal éduqués.

    Résultat: le réseau Facebook est devenu réservé aux bas-fonds. C’est malheureux de le dire, mais c’est le propre de beaucoup de Tunisiens qui ne trouvent pas mieux que de bousiller tout don qui leur est offert.

captain khobza, superman

Publié le 19/06/2011 à 23:46 par observatoire-medias-tunisiens Tags : image chez animation actualité affiche
Avec Captain Khobza, la Tunisie a son Superman


Néjib Chebbi et son affiche publicitaire, Moncef Marzouki, Ahmed Brahim en passant par Rached Ghannouchi (roulant en limousine), toute la classe politique en prend pour son grade face au superman tunisien et son franc parler. Delà à espérer que tous nos problèmes soient réglés d'un coup de la baguette magique du capitaine...
Captain Khobza, tel est le nom d'un des personnages qui fait actuellement fureur sur le web tunisien, plus particulièrement sur le réseau social Facebook où notre héro national possède déjà sa propre page fan. Issu de la révolution tunisienne, en hommage à l'un des manifestants mimant une arme à l'aide d'une baguette en direction de la police (image qui a d'ailleurs fait le tour du monde), ce personnage déjanté qui fait figure de super-héros national a déjà fait l'unanimité chez les facebookeurs tunisiens! Pas étonnant qu'il compte près de 98000 fans sur Facebook!
Surtout que la page fan du capitaine ne manque pas du tout d'animation! En effet, il suffit de s'y rendre pour s'apercevoir qu'on peu pratiquement s'y amuser durant de bonnes heures grâce à toute une série de montages vidéos à chaque fois en rapport avec l'actualité du moment.
Intitulées "Démocratie Khobziste" ces 11 montages vidéo plutôt originaux dénoncent le méli-mélo qui subsiste actuellement au sein du gouvernement, en parodiant plusieurs personnalités issues aussi bien des médias que de la sphère politique! Tarak mekki (vendant des cacahuètes) , Ahmed Néjib Chebbi et son affiche publicitaire, Moncef Marzouki, Ahmed Brahim en passant par Rached Ghannouchi (roulant en limousine), bref, tout le monde en prend pour son grade face au superman tunisien et son franc parler. Dernier fou rire en date: Abderrahman Souguir voulant attaquer le palais de Carthage! Arrivent ensuite Foued Lembaza3, actuel président du gouvernement tunisien par intérim, Captain Khobza et Khmais Boubtan, célèbre reporter de la chaine télévisée Tunis1! Cette cours des miracles improvisée finit même par chanter en cœur le célèbre refrain....
Quant aux adeptes de jeu vidéo de baston, ils auront également de quoi s'occuper avec un jeu flash où les personnages, parmi lesquels figurent le capitaine avec sa baguette, font tous partie de la famille du président déchu, avec chacun des caractéristiques de combat différents. On aura ainsi la possibilité de combattre dans la peau de Leila Trabelsi contre Sakher El matri, le tout arrosé de coups de pieds et d'enchainements spectaculaires! Fou rire garanti!

Source : « Tekiano » Le 18-06-2011

terminologie des tunisiens sur facebook

Publié le 14/06/2011 à 23:06 par observatoire-medias-tunisiens Tags : article travail histoire nature afrique
© webmanagercenter.com - 12 Juin 2011 05:30:00

      Tunisiens sur Facebook : Une terminologie qui dérange!
  • Par Mme Rim KHOUNI MESSAOUD*
  •  
  • On avait vraiment pensé que les choses avaient -un temps soit peu- changé en Tunisie après la Révolution du 14 janvier 2011 quant au rapport du Tunisien à son compatriote. Mais nous voilà ébahis, choqués, devant ce qu’on lit quotidiennement sur les pages de Facebook, ce réseau social et moyen de communication salué par tous, vu le rôle qu’il avait joué avant la Révolution, au cours des événements et après.

    Ce qui est choquant aujourd’hui et très déconcertant, c’est que quand on va sur article.php?id=79992" target="_blank">Facebook pour suivre n’importe quel débat sur ce qui se passe dans le pays, on lit des propos, pour le moins moqueurs et haineux, qui relèvent d’une attitude hautaine. On se demande pourquoi les choses en arrivent jusque-là? Pourquoi cet espace de dialogue devient-il un terrain de conflit et d’insultes entre personnes qui se cachent pour la plupart derrière des pseudonymes et des profils? Pourquoi le débat prend-il cette tournure?

    On est malheureusement face à une terminologie d’arrogance, de discrimination, de supériorité (évidemment non fondée). On ne peut qu’être consterné par ce qu’on lit, et on commence vraiment à se poser de sérieuses questions: A-t-on fait une Révolution qui va probablement changer la face du monde, pour la réduire, nous réduire à ce genre de «discussions»? Ce serait vraiment triste.

    D’une page à l’autre et d’un sujet à l’autre, les uns et les autres se traitent de mécréants (kafer, molhed), de traître (khayin), d’ignorants et ignare (jahel), d’arriérés (jboura), ceux qui sont originaires des «coins perdus et oubliés» (jmaat wra el blayek), et la liste est longue. Bref, un champ lexical lamentable. On est qui pour donner ces appellations? Et ceux qui sont ainsi décrits, ils le sont par rapport à qui? Selon quels critères? Comment a-t-on évalué les choses? De quel angle juge-t-on? Qui est le porte-parole de la Vérité absolue? Et par dessus tout, où est le respect «minimum» que chacun se doit de respecter?!

    D’abord, cela ne peut que relever d’un manque de maturité et montre que c’est loin d’être à la hauteur d’une Révolution comme la nôtre.

    Quand on insulte l’Autre en faisant référence à des difficultés sociales et économiques, cela est-il une force, cela montre-t-il qu’on est meilleur comme on veut le montrer? On ne le pense pas. Car tout simplement, on ne choisit pas forcément sa situation sociale, ni économique d’ailleurs. Selon quels critères peut-on se permettre de mépriser les autres? On est qui pour les mépriser, au nom de quoi, par rapport à quoi? La seule et unique réponse, aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est peut-être parce qu’ils ont subi l’injustice de deux politiques successives qui les a ignorés, discriminés, méprisés! Mise à part une histoire d’oubli et de mise à l’écart, on ne peut rien leur reprocher: ils ont défendu leurs pays contre le colonisateur, ils ont travaillé, ils ont étudié, ils ont surmonté les difficultés: pauvreté, éloignement géographique, l’arrogance de certains, (le fameux terme nozouh), les moqueries quant au dialecte et surtout au «ga» des «jboura» comme disent certains!

    A ceux-là, il faudrait juste rappeler que pour «se permettre» de se moquer des autres, il faut leur donner les mêmes chances, les mêmes opportunités, les mêmes conditions d’étude, de travail et de divertissement et les « juger» par la suite, puisqu’on tient toujours à juger l’autre et à faire des comparaisons!

    Nous avons tous vu, après la Révolution, des reportages et des émissions sur des villages en Tunisie, qui ont montré un courage, un optimisme, une résistance aux problèmes de toute nature des habitants, toutes tranches d’âge confondues, et des fois mêmes, une joie de vivre malgré tout, qui ne peuvent être que respectés et salués.

    Quand toutes les télévisions et les médias du monde ont montré la grand-mère du président Obama devant sa petite maison en Afrique, cela n’a pas changé grand-chose quant à l’image et au parcours de l’homme. Nous n’avons pas entendu des Américains l’insulter parce que sa grand-mère est originaire de ce petit village. Les critique qu’on lui avait fait étaient liés à d’autres questions, les réserves émises des uns et des autres avaient un rapport avec toute une réalité historique aux Etats-Unis, et non pas avec une question de provenance ou de milieu dans sa dimension sociale et économique. On a surtout vu les mérites de l’homme, tout simplement et ce qu’il est capable de faire pour le pays.

    Alors, pour une fois, admirons les Américains, malgré tous les reproches qu’on peut leur faire. Dépassons ces discours, discutons avec maturité, débarrassons-nous de toutes les sensibilités régionales, intellectuelles, dialectales, construisons un débat rationnel, ne nous laissons pas emporter par des divisions qui n’ont pas lieu d’être et qui n’ont de place que dans la tête de certains (et heureusement d’ailleurs).

    Bref, cessons de faire ce qui nous tire vers le bas!

rassemblement de facebbokers

Publié le 12/06/2011 à 10:45 par observatoire-medias-tunisiens Tags : homme cadre femmes art pub infos

 

Samedi, 11 Juin 2011 07:00 Kelmetna : Les Tunisiens et Facebook ont encore un mot à dire

 

Un groupe de Facebookeurs a lancé l’idée de ce rassemblement ouvert à tous les Tunisiens.Objectif : Défendre une transition démocratique et plus de transparence loin de la politique des partis et des organismes intéressés par le pouvoir. Rendez-vous aujourd’hui, à la place des Droits de l'Homme, Avenue Mohamed V, à 15h.

kelmetna-140Facebook a révélé toute son utilité lors de la Révolution tunisienne. Depuis lors, infos et intox se relaient sur les présumées implications de chacun ou sur la nouvelle, fausse ou vraie, moralité d’autres. Des actions de solidarité y sont organisées…  Les Tunisiens y partagent leurs inquiétudes et leur désarroi face à la tournure des évènements. C’est dans ce cadre chaotique qu’est né le collectif Kelmetna.

Un groupe d’internautes a lancé l’idée de ce rassemblement ouvert à tous les Tunisiens. L’évènement  Kelmetna est né, grâce à l’initiative de facebookeurs comme Yassine Ayari, Wissal Khamassi, Kais Belhajali, et Linda Mega Meganem.

Objectif : Défendre une transition démocratique et plus de transparence loin de la politique des partis et des organismes intéressés par le pouvoir. Ainsi, tous les Tunisiens, hommes, femmes, jeunes, moins jeunes, travailleurs ou pas, impliqués dans un parti ou pas, sont invités à venir dire « kelmethoum » le samedi 11 Juin 2011, à la place des Droits de l'Homme, Avenue Mohamed V, de 15h à 19h.

Leur mot d’ordre  est « ils veulent nous empêcher de rêver… on va les empêcher de dormir! »

Leurs revendications s’articulent  autour de 3 axes :

- dévoiler les détails du déroulement et des accords conclus lors du sommet des G8 à Deauville, auquel le Premier ministre provisoire Tunisien a assisté.

- présenter des garanties sérieuses (outre la parole de M. Essebssi) pour l'engagement au respect de la nouvelle date des élections, en désignant les responsables du maintien et du respect de l'échéance en question des garanties. Les causes, les erreurs qui ont conduits à ce retard, et les responsables du retard doivent être identifiés et des plans concrets doivent être établis pour ne plus les reproduire.

- engager une enquête sérieuse et immédiate concernant les événements survenus à Metlaoui et condamner les responsables actifs et ceux qui ont contribué au bain de sang par leur passivité.

ministere de l'interieur ,votre ami sur facebook

Publié le 19/05/2011 à 13:07 par observatoire-medias-tunisiens

Le ministère de l’Intérieur veut être votre ami sur Facebook !

Publié par KAIS El Ghoul le 19 mai 2011 à 11:28

La page Facebook du ministère de l'Intérieur est devenue une véritable source d'informations. Cela a été particulièrement le cas hier, concernant les affrontements à Siliana.

Ce ministère, tant décrié et critiqué se rapproche ainsi du public et souhaite apparemment aller encore plus de l'avant. Pour preuve, la page en question affiche, affiche depuis peu, dans la colonne gauche (intérêts) un lien direct vers une autre page Facebook qui porte le nom "Freinds For Ever".

Et oui ! Freinds et non Friends ! Qu'importe, une faute de frappe tout de même "pardonnable". Vous aviez sûrement compris le sens : "Amis pour toujours"

En fouillant dans le contenu de cette dernière, on peut remarquer que cette page a été récemment créée : sa première publication date du lundi 16 mai 2011. Elle contient des publications soutenant l’amitié  et l’amour. "Freinds For Ever" a réciproquement, comme intérêt, la page officielle du ministère. Et la photo principale de la page pose la question "Pour toi c’est quoi l’amitié ? ". Une question ambiguë que les utilisateurs ont du mal à saisir en attendant un complément d'informations de la part du ministère de l'Intérieur. Ou alors est-ce simplement une façon pour le ministère de manifester son amitié à tous les utilisateurs !?