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Date de création : 18.03.2011
Dernière mise à jour : 10.12.2013
2252 articles


-sondages d'opinion- élections

Publié le 17/09/2011 à 12:49 par observatoire-medias-tunisiens Tags : bonne chez background you
Que valent les sondages d’opinion en Tunisie ? PDF Imprimer Envoyer
Samedi, 17 Septembre 2011 07:32
 

Pour éviter tout dérapage, l’Isie a décidé d’interdire la publicité politique à partir du 12 septembre. Mais elle a fermé les yeux sur les sondages politiques. Or, selon certaines personnes du métier, il y a danger !Par Zohra Abid

 


A vrai dire, l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) n’a pas totalement fermé les yeux. Nos chers sondeurs ont le champ libre de travailler à leur aise jusqu’au 1er octobre prochain (c’est décidé et paru dans le Journal officiel). Mais que se passera-t-il d’ici cette date ? Côté sondeurs, ils vont multiplier leurs communiqués. Côté citoyens, il y a deux catégories : ceux qui sont déjà décidés et, convaincus de leur choix, savent déjà pour quel parti ils vont voter. Et pour ceux qui ne savent pas encore comment se positionner, il y a évidemment problème. Car, le risque d’influencer les opinions par les sondages est grand. Que dire lorsque la majorité des Tunisiens est encore indécise, ne connaissant même pas les noms des 100 partis en lice!

Un baromètre peu crédible

La question a été posée à plusieurs partis. La plupart sont farouchement opposés à la publication des sondages, ne faisant pas confiance à ceux qui les réalisent. Selon Me Mohamed Abbou, membre du bureau exécutif du Congrès pour la république (Cpr), les sondages dans un pays en transition, ne peuvent jamais être crédibles. «Pour maintes raisons, on aurait dû interdire dès le départ les sondages, car nous manquons de professionnels. Puis, ces instituts de sondage qui opèrent en Tunisie, ont tous travaillé sous l’ancien régime et ont déjà acquis des réflexes. Ils sont souvent orientés, soit par le pouvoir politique soit par le pouvoir de l’argent. Je peux affirmer qu’ils n’ont aucune crédibilité et ne peuvent qu’induire en erreur l’électeur et l’orienter», a-t-il expliqué. Et d’ajouter : «Rappelons-nous en 2006, une boîte de sondage (et pas la peine de la nommer) a donné à Hannibal TV la dernière place en termes d’audience. Une semaine après, le patron de cette chaîne est allé voir l’ancien président Ben Ali pour s’en plaindre ; et comme par hasard, peu de temps après, cette même chaîne s’est vue attribuer la première place dans le classement des audiences effectué par la même boite de sondages», a rappelé M. Abbou.

 


Hichem Guerfali, patron de 3C Etudes

«Dans les démocraties et les pays de liberté, les sondages d’opinion se font toujours, et c’est donc légitime. Mais dans notre pays, nous sommes encore dans une période fragile. Ces sondages ont sûrement de l’influence et de l’impact et nous ne les approuvons pas, car leurs résultats sont souvent orientés par quelques commanditaires», explique, pour sa part, Zied Daoulatli, membre du bureau exécutif du mouvement Ennahdha. Qui ajoute : «Nous comptons seulement sur la conscience du peuple. N’empêche que nous respectons à la lettre les lois décrétées car c’est le seul chemin qui nous conduira vers la démocratie».

Faux et usage de faux

Hichem Guerfali, patron de 3C Etudes, qui a préféré ne pas faire de sondages d’opinion, est lui aussi, très sceptique. «Le niveau des pratiques est faible et peu fiable. On a démontré que les sondages effectués avant la révolution et qui continuent actuellement sont tous faux. Il n’y a eu aucun changement. Il y a une faille chez une bonne partie de la classe intellectuelle tunisienne. Quand on lui prouve clairement les choses telles qu’elles sont, et même si on lui démontre que c’est faux, ils ne réagissent pas, malgré la gravité», s’indigne-t-il.

Selon M. Guerfali, le métier des sondeurs en Tunisie ne repose pas forcément sur des statistiques vérifiées. «La plupart, à l’exception d’un ou deux cas, font du faux en se référant à des données de l’Institut national des statistiques (Ins)… que cette institution n’a même pas publiées. Parmi ces personnes qui continuent leurs pratiques, on trouve des «mounachidin» (ceux qui ont fait appel à Ben Ali pour se présenter pour les élections de 2014, Ndlr) », déplore M. Guerfali. Il ajoute : «En Tunisie, certains font beaucoup, beaucoup de zèle».

Selon ce sondeur qui a assuré les sondages pendant les élections de 2007 entre Sarkozy et Royal, le sondage est un vrai métier qui a ses règles et ses références.

«Sans entrer dans le technique, le métier demande un vrai savoir-faire. Comment poser les questions, ne pas influencer, revenir trois à quatre fois à la même personne, quelles sont les règles codifiées, un tas de codes du métier», explique encore notre sondeur. Quelles sont les raisons qui l’ont poussé à s’abstenir de publier les résultats d’opinion qu’il réalise ? «L’amour pour mon pays me l’interdit et le respect pour mon métier», répond M. Guerfali.